Réseaux sociaux : à consommer avec parcimonie

Il y a réseaux sociaux et réseaux sociaux

Les gens comme nous aiment les choses extraordinaires.

Quand je vivais à Paris, je lisais tous les journaux du monde (c’était mon fil d’actualité Facebook… Je vivais les nouvelles, les conflits, la recherche, l’art… tout… Je gagnais toujours au Trivial Pursuit !

Mais je m’énervais aussi contre le monde… comment pouvions-nous ruiner tant de belles choses et de personnes. J’ai une réaction très physique aux nouvelles… ce n’est pas une surprise que je sois devenue journaliste au début de ma carrière.

J’aimais ça… le toucher du papier… le son de la page que l’on tourne… et ce café chaud dans ma main… Le Monde, Les échos, Courrier International, The New York Times… juste là dans mon petit appartement près du Père Lachaise.

J’adorais aller au kiosque en dehors du métro (oui, ce petit kiosque à journaux à la Robert Doisneau – typique des rues de Paris).

Mais j’étais aussi très sensible aux MAUVAISES nouvelles … et cela m’a donné une ombre sur la façon dont je construirais ma vie.

25 ans plus tard

En 25 ans… les médias sociaux ont pris le dessus sur l’actualité.

De l’extérieur, les médias sociaux nous font voir la vie comme étant rapide, amplifiée et à une seule couche… et c’est cool.

Mais je sais ceci… et je l’ai appris récemment, la vie est lente…

Construire de bonnes choses qui procurent un sentiment de bien-être et d’épanouissement, un sentiment de contrôle et littéralement de l’argent est un processus lent.

Construire une audience sur les médias sociaux, de l’intérieur, est également lent. Il faut être déterminé.

C’est pourquoi nous sommes si nombreuses à avoir du succès et à être des femmes dynamiques à avoir parfois le sentiment que nos batteries ont besoin d’être rechargées.

Tout prend du temps

Mais si vous êtes comme moi, vous cherchez toujours votre chargeur et votre cordon… quand il est temps de recharger votre téléphone… ou votre âme.

Devinez quoi ? J’espère que vous conviendrez que si nous commençons aujourd’hui à nous assurer qu’il y a un chargeur dans chaque coin de la maison, nous n’aurons peut-être plus à le chercher.

Ce que je veux dire ici, c’est ceci : protégez votre moi intérieur pour qu’il puisse continuer à grandir… quoi qu’il arrive dans le monde (sur votre téléphone… et dans la rue).

Ne faites que ce que vous avez à faire sur les médias sociaux, puis laissez faire jusqu’aux prochaines 24 heures… ne cherchez pas des choses qui épuisent votre énergie en faisant défiler toutes les nouvelles, la vie amplifiée des influenceurs, etc. 10 fois par jour.

Arrêtez de vérifier qui aime ça… les médias sociaux sont un OUTIL MARKETING avant tout pour votre entreprise où vous avez le privilège de vous connecter avec des personnes fabuleuses comme vous, et de partager votre histoire, ainsi que de rester en contact avec le monde en temps réel (je veux dire les nouvelles de l’humanité.)

Le reste, c’est du bruit… c’est trop.

C’est une chose de lire ou de regarder quelque chose qui est une mauvaise nouvelle (nous devons savoir ce qui se passe… bien sûr… et faire notre propre analyse à ce sujet) mais si vous voyez la même mauvaise chose 300 fois par jour, l’effet sur notre cerveau est énorme.

Si vous décidez de consommer moins, c’est plus, assurez-vous que votre flux d’actualilté est conçu de manière à vous faire du bien… afin de ne pas épuiser vos batteries toutes les heures.

Vous pouvez le faire.

N’oubliez pas que vous croyez en vos rêves plus que personne et que vous devez agir lentement mais résolument.

Angélique, 
La fille du kiosque à sortie du métro. 

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